La caisse claire
Elle est composée d’un fût qui peut être en bois, en aluminium, en acier ou en divers alliages à base de cuivre, de deux peaux (de frappe et de résonance), de parties métalliques fixes ou mobiles comme le timbre qui la différencie du tambour. Les peaux peuvent être d’origine animale ou synthétique. Elle partage plusieurs caractéristiques des autres éléments d’une batterie, à savoir la grosse caisse et les toms (aiguë, médium et grave). Elle est souvent fixée sur un trépied mais peut aussi être fixé à une sangle notamment pour la Samba.
Les claves
Les claves sont des instruments de musique de percussion idiophone très anciens joués dans la musique aborigène d’Australie, sous d’autres noms. Les claves proprement dites, apparaissent à Cuba vers le 16e siècle, sur les docks du port de La Havane. Entrechoquées au rythme du travail, elles deviennent au 17e siècle un instrument de percussion, les « claves » (mélange des mots « clavar » et « llaves »).
Le chékéré
Le chékéré est un instrument de percussion idiophone. Il est notamment utilisé dans la musique Mandingue d’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’à Cuba et au Brésil.
Il est fabriqué à partir d’une variété de courge, la calebasse, séchée et travaillée, sur laquelle est posée une maille comportant des graines de dattes ou des perles (à la différence des maracas pour lesquelles les graines sont à l’intérieur).
Il peut être secoué, frappé sur la main, utilisé en rotation, lancé et récupéré en rythme.
C’est un instrument dont la sonorité, obtenue par secouement de graines ou de coquillages, est proche de celle des maracas.
Elle se rapproche également de la sonorité du güiro, obtenue par raclement.
Le surdo
Le surdo est un instrument de percussion membranophone, qui est utilisé notamment dans la samba, mais aussi par les caboclinhos, ou dans d’autres orchestres.
De forme cylindrique avec du fer, il est façonné dans un fût de bois ou de métal de 50 à 70 cm de haut et de 16 à 26 pouces (soit 40 à 65 cm) de diamètre. C’est le plus volumineux des instruments de la formation rythmique. La plupart des surdos modernes sont désormais réalisés en métal, principalement en acier mais aussi en alliage d’aluminium. Certains fabricants proposent cependant des surdos dans d’autres matières, comme en Plexiglas, pour obtenir des effets de transparence sur le fût.
Les membranes sont généralement des peaux d’origine animale, mais elles peuvent aussi être synthétiques (nylon), et elles sont parfois recouvertes d’une « nappe » en toile cirée ou en skaï.
Le système de tension actuel est constitué de tirants dont une extrémité est bloquée dans le cerclage du fond de l’instrument, tandis que l’autre extrémité est filetée et est maintenue sur le cerclage du haut par des écrous. Tout l’accastillage est réalisé en fer ou en acier, à l’exception des écrous, généralement faits de laiton.
Dans le samba tel qu’il est joué par les écoles de samba de Rio de Janeiro ou de São Paulo, le surdo se décline traditionnellement en trois rôles :
- le marcação (littéralement, la « marcation »), ou surdo de première : c’est le premier qui répond à un appel de démarrage, il joue le second temps. Dans la plupart des écoles de samba, c’est le surdo le plus grave qui tient ce rôle.
- le contra-surdo, surdo de seconde ou surdo de réponse : il joue le temps complémentaire du surdo de première (premier temps). Il constitue le deuxième type de surdo de marcation, et c’est normalement un surdo accordé en medium qui joue cette partie.
- le cortador (littéralement, le « coupeur », la « coupe ») ou surdo de troisième : il vient effectuer des variations entre les temps marqués par la marcation et le contre. Ces variations constituent un des éléments de la « signature rythmique » d’une école de samba. Ce rôle est normalement joué par le plus aigu des surdos.
Les trois surdos du samba carioca sont joués avec une mailloche et une main, qui s’appuie sur la peau pour alanguir les sons en coupant les harmoniques. L’extrémité (« l’olive ») de ces mailloches est épaisse et garnies de mousse ou de tissus afin d’atténuer la frappe de l’instrumentiste.
Les cloches ou agogô
L’agogô ou gongué est un instrument de musique d’origine africaine. C’est un instrument de percussion idiophone constitué d’une ou plusieurs cloches en bois ou en métal (sans battant), reliées entre elles, et frappées au moyen d’une baguette.
Son nom vient de akokô en langue nagô, qui désigne l’horloge ou le temps : un instrument qui sert initialement à marquer le tempo. On le retrouve au Brésil et partout où les esclaves africains ont été amenés. Il fait maintenant partie des instruments de la Samba.
Il fait aussi partie désormais des accessoires de la batterie moderne grâce à son timbre très sonore qui domine et dirige aisément les autres instruments de musique, et offre un point de repère facilement audible.